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Noël frappe à notre porte et nous donne envie de reprendre la création
du village blanc .
Pour les nouvelles copinautes qui n'avaient pas suivi le cheminement de
cette réalisation proposée en CAL,vous pouvez vous reporter ici :
Si l'an dernier, vous avez commencé mais pas terminé les divers éléments,
je continue de les envoyer en échange de la photo du dernier crocheté .
Vous êtes abonnée à ma newsletter et vous voulez commencer ce village ?
Pas de problème : faites m'en la demande sous cet article..
Maintenant que tout est dit voyons la mise en place du village blanc
d'Hadès qui n'a pas de blog :
Comme vous le voyez, chacune de nous à ses idées.
Hadès a ajouté un peu de couleur
les sapins vert...les rennes devant le traîneau
une petite maison rose...
La lumière dans l'église est une invitation au recueillement
Des personnages discutent amicalement
dans les rues tandis que des canards glissent sur le lac
En cliquant sur les images vous remarquerez les détails et le
choix des personnages.
Merci pour ce partage Hadès...Ton village est magnifique.
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Joyeux Noël les Pipiounettes...
32 commentaires -
Eh bien non, le défilé n'était pas fini et pour cause...
Thérèse.T n'en finit pas de nous époustoufler !!!!!
Voilà la 81ème création du défi/styliste 2016
Après la robe de mariée en dentelle aux fuseaux : ici
La tenue soleil en dentelle aux fuseaux ici
Aujourd'hui, elle nous présente Barbie Caraïbes en dentelle irlandaise.
Je laisse parler les photos et Thérèse:
les petits sujets sont appliqués sur le patron de la robe puis
réunis par des points de chainettes au crochet,
Cette robe est simple mais très longue à réaliser ,
- autour de son bras gauche : une fleur dont la tige enlace son bras,
- autour de son cou : un cœur,
- un autre cœur lui sert de sac
des sandales à hauts talons comme chaussures
Je vous la présente sur la coiffeuse que j'ai faite pour ma 2ème petite fille :
Que dire ? Thérèse a beaucoup d'imagination et sait mettre son cœur et
son talent ,sa patience ,dans chacune de ses créations.
Toutes les couleurs exotiques se marient et se disputent
l'ambiance Caribéenne de cette tenue qui est manifestement un
OOAK remarquable, inimitable ....
Je n'ose imaginer le nombre d'heures passé à sa création.
Le plus pointilleux doit être l'assemblage de chaque élément crocheté.
Je suis sous le charme.
Et vous ?
33 commentaires -
L'année se termine et c'est l'occasion d'installer ou de réinstaller les
villages blancs dont nous avons entrepris la réalisation en début d'année.
Personnellement, j'ai débarrassé le dessus du buffet- enfilade en prévision
de l'installation du mien. J'ai reçu les photos de certaines copinautes
qui m'ont devancées dans le temps et la mise en scène de leur village.
Il y a tout d'abord la présentation de Carole.D qui n'a pas de blog
Elle a pris une photo de son village sans éclairage :
et une autre avec l'illumination:
Son village est au pied du sapin...les bonhommes de neige sont preuves de
la vie de ce village .Rappelez-vous, Carole avait choisi de colorer les toitures
de chaque élément :
Je vous invite à cliquer sur les images afin de voir les détails de plus près
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Voilà maintenant la présentation de Jacqueline, qui n'a pas de blog.
Comme vous pouvez le voir,Jacqueline a apporté ses idées personnelles:
couronne, crèche réalisée dans le même esprit que le village,
angelots crochetés au point de grille.....
De bien belles idées qu'elle partage volontiers...
Une blancheur immaculée...
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De Solange G qui n'a pas de blog..
En cliquant sur les photos, vous reconnaîtrez tous les éléments du CAL
proposé en début d'année. Solange en a réalisé certains en double.
la crèche , le père Noël , le sapin et d' autres choses sont faites en
perles à repasser, nous dit-elle
Solange a installé son village sur fond de rochers...
Je suis certaine qu'il sera admiré par tes invités Solange
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Merci à chacune de vous et comme je vous l'ai dit à réception de
vos courriels : vos réalisations, votre suivi est un réel bonheur.
C'est une récompense aux moments passés sur le clavier
Une reconnaissance vis à vis des personnes qui nous ont gentiment
traduit chacun des éléments de ce village.Leur effort n'a pas été vain, la
preuve en est ces magnifiques photos.
Je vous souhaite une bonne journée
A bientôt
37 commentaires -
Bonjour à toutes
Aujourd'hui je me fais l'interprète de Fabienne, une fidèle amie de mon blog
qui nous a souvent régalé de ses créations Barbie ou autres.
La semaine dernière,elle m'a envoyé un mail, quelques soucis ont
fait que j'ai regardé les photos qu'elles m'envoyaient et lu son courriel
sans approfondir. Ce matin, j'ai tout suivi et, séduite par son idée,
je vous le dévoile dans l'ordre :
Ses dires :
Je te joins ma princesse grenouille, réalisée toute en maille serrées
(d'après des explications en allemand.)
Elle est faite avec un crochet du 2,5 et mesure 30 cm.
C'est pour une amie russe dont le pt'it bout doit arriver à la fin de l'année.
Comme je ne suis pas très forte en layette, j'ai préféré illustrer un conte très
populaire là bas, qu'elle lui fera connaître lorsqu'il sera un peu plus grand...
Maintenant voilà les 2 photos jointes de SA grenouille..
Je ne veux pas imiter Lolo qui nous propose chaque jour un conte ...
mais en vous proposant celui qui va suivre, vous allez être sous le charme
et peut-être vous laissez tenter vous aussi par ce projet de Fabienne
de Dame grenouille.
Installez-vous bien...et si des enfants sont dans les parages,
invitez les à venir vous écouter.
Reine-Grenouille :
En un certain royaume, en un certain État, vivaient un tsar et fils,
tous troisjeunes et si vaillants, si bien faits que la plume se refuse
à les dépeindre,la bouche à les conter !
Le plus jeune s'appelait prince Ivan.
Lorsqu'ils furent en âge de se marier, le roi les réunit et leur dit :
«Mes fils bien-aimés, avant d'être vieux, j'aimerais bien vous marier afin
de pouvoir contempler vos enfants, mes petits-fils et petites-filles.»
Les trois fils répondirent à leur père: «Qu'il en soit selon ta volonté, père,
donne-nous ta bénédiction. Qui désires-tu nous donner pour femmes?»
«Eh bien, voici, mes fils; prenez vos arcs, sortez en rase campagne et
tirez une flèche: là où la flèche tombera, votre destin vous attendra.»
Les fils du roi s'inclinèrent devant leur père; ils prirent chacun une flèche,
sortirent en rase campagne, puis tendirent leurs arcs et tirèrent.
La flèche de l'aîné tomba dans la cour d'un seigneur, et la fille du seigneur
la ramassa. La flèche du cadet tomba dans la vaste cour d'un riche marchand,
et la fille du marchand la ramassa. Quant au benjamin, le prince Ivan,
sa flèche s'éleva dans les airs et s'envola pour aller atterrir nul ne savait où.
Le prince Ivan dut marcher, marcher et marcher pour retrouver sa flèche.
Il arriva enfin près d'un étang et que vit-il?.. Une grenouille qui tenait la
flèche entre ses pattes. Le prince Ivan lui dit: «Grenouille, grenouillette,
rends-moi ma flèche.» Mais la grenouille lui répondit: « Prends-moi pour épouse !»
«Tu n'y penses pas! Comment puis-je épouser une grenouille !»
«Crois-moi, tel est ton destin.» Le prince Ivan se désespéra. Mais que faire?
Il prit donc la grenouille et la ramena chez lui. Le roi organisa trois festins
magnifiques: il maria son fils aîné à la fille du seigneur, il maria son fils
cadet à la fille du marchand et il maria le pauvre prince Ivan à la grenouille
Le roi, un jour, convoqua ses fils: «Je veux savoir laquelle de vos femmes est
la plus habile de ses doigts. Qu'elles me cousent une chemise pour demain.»
Les trois fils s'inclinèrent devant leur père et s'en furent.
Le prince Ivan revint chez lui, s'assit et se prit la tête entre les mains.
Et la grenouille sur le plancher de sauter et de lui demander:
«Pourquoi, prince Ivan, as-tu la tête basse? Aurais-tu donc quelque chagrin?»
«Mon père ordonne que tu lui couses une chemise pour demain.»
La grenouille alors répondit: «Ne t'afflige pas, prince Ivan, va plutôt dormir:
la nuit porte conseil.» Le prince Ivan s'en alla dormir, et la grenouille
sauta d'un bond sur le perron; elle rejeta sa peau de grenouille et
se transforma en Vassilissa la Sage, dont la beauté est bien plus grande
que contes ou légendes ne peuvent la décrire. Vassilissa la Sage frappa
dans ses mains et s'écria: «Mes nounous, hâtez-vous, préparez-vous!
Cousez-moi pour demain matin une chemise aussi belle que celle que porte mon père.»
Le lendemain matin, le prince Ivan s'éveilla, vit la grenouille sur le plancher
et la chemise sur la table enveloppée dans une serviette. Comme il se réjouit !
Il apporta la chemise à son père. Le roi était en train de recevoir les présents
que lui avaient apportés ses fils aînés. Le plus âgé déplia sa chemise, le roi la
regarda et déclara:
« Cette chemise est bonne à porter dans une isba enfumée !»
Le fils cadet déplia sa chemise, et le roi s'écria:
«Elle est bonne pour aller au bain ! » Alors le prince Ivan déplia sa chemise,
ornée de merveilleux dessins en fils d'or et d'argent.
Le tsar s'exclama en la voyant:
«Voilà une chemise à porter les jours de fête!»
En revenant chez eux, les deux frères aînés se dirent tout étonnés:
«Certes, nous avions bien tort de nous moquer de l'épouse du prince Ivan;
elle n'est pas simple grenouille, mais véritable sorcière.»
Le roi fit à nouveau appeler ses fils: «Que vos épouses me cuisent du pain
pour demain matin? Je veux savoir quelle est celle qui cuisine le mieux.»
Le prince Ivan baissa la tête et revint chez lui. Alors la grenouille lui
demanda: «Pourquoi as-tu du chagrin?» Et Ivan répondit: «II te faut préparer
un pain pour le donner au roi demain.» «Ne t'afflige pas, prince Ivan, va plutôt
dormir, la nuit porte conseil.»
Quant aux épouses des deux frères, qui d'abord s'étaient tant
moquées, elles envoyèrent une vieille servante pour bien observer et
venir leur raconter comment la grenouille ferait cuire le pain.
Mais la grenouille était rusée et elle avait tout deviné !
Elle pétrit la pâte, puis perça un trou en haut du four et y jeta la pâte !
La vieille servante s'empressa de tout répéter à ses maîtresses, et celles-ci
aussitôt firent de même. La grenouille d'un bond sauta sur le perron, redevint
Vassilissa la Sage, puis dans ses mains elle frappa:
«Mes nounous, hâtez-vous, préparez-vous ! Faites cuire pour demain un
bon pain blanc, le pain blanc que je mangeais chez mon père.»
Lorsque le prince Ivan s'éveilla le lendemain matin, il trouva
sur la table un pain merveilleusement décoré: des arabesques étaient incrustées,
sur ses flancs et dessus se dressaient des villes entourées de leurs remparts.
Comme il se réjouit! Il enveloppa le pain dans une grande serviette et
l'apporta à son père. Le roi était en train de recevoir les pains que lui
apportaient ses fils aînés. Mais leurs épouses avaient mis la pâte au four
comme le leur avait dit la vieille servante et n'avaient ainsi obtenu qu'une
horrible saleté complètement brûlée. Le tsar prit le pain que lui tendait
son fils aîné, le regarda et le renvoya à l'office. Puis il prit le pain que lui
tendait son fils cadet, et le renvoya aussi à l'office. Mais lorsqu'il vit le pain
du prince Ivan, le roi s'écria:
«Voilà un pain à manger les jours de fête ! »
Et le roi convia ses trois fils à venir le lendemain, avec leurs épouses,
assister à un festin. Une fois de plus le prince Ivan s'en revint chez lui
tout triste et la tête basse. Et la grenouille sur le plancher de sauter
et lui demander: «Pourquoi as-tu du chagrin, prince Ivan, ton père t'aurait-il
mal accueilli?»
«Grenouille, grenouillette, comment ne pas m'attrister? Mon père ordonne
que j'assiste demain avec toi à un festin, mais à qui oserai-je te montrer?»
La grenouille répondit:
«Ne t'afflige pas, prince Ivan, rends-toi seul au festin, moi, je te rejoindrai plus tard.»
Lorsque tu entendras un grand bruit de tonnerre, ne t'effraie pas.
Si on t'interroge, réponds:
«C'est ma grenouillette qui arrive dans sa cassette.»
Le prince Ivan alla donc seul au festin. Ses frères aînés arrivèrent avec leurs
épouses bien vêtues, fort parées, les joues et les sourcils fardés.
Ils rirent et se moquèrent du prince Ivan :
«Pourquoi donc es-tu venu sans ta femme? Tu aurais pu nous l'amener
dans un mouchoir! Où donc as-tu trouvé une telle beauté? Tu as dû longtemps
chercher de par tous les étangs!»
Le roi, ses fils, leurs épouses et les invités s'assirent autour des tables
de chêne couvertes de nappes brodées, et tous se mirent à festoyer.
Mais on entendit soudain un grand bruit de tonnerre qui fit trembler
tout le palais. Les invités épouvantés se levèrent d'un bond, mais le prince
Ivan les rassura :
«Ne craignez rien, chers invités; c'est ma grenouillette qui arrive dans sa cassette.»
Une calèche dorée, par six chevaux blancs- traînée, vint s'arrêter aux portes
du palais ; et voilà qu'en sortit Vassilissa la Sage, vêtue d'une robe azurée
ornée d'étoiles et portant sur la tête un croissant de lune; sa beauté était bien
plus grande que ne peuvent la décrire contes ou légendes.
Elle prit le prince Ivan par la main et le mena vers les tables de chêne couvertes
de nappes brodées. Et tout le monde se remit à manger, à boire et à se réjouir.
Vassilissa la Sage prit un verre, but, puis versa le vin qui restait dans sa
manche gauche. Elle mangea un morceau de cygne et jeta les os dans sa
manche droite. Les épouses des fils aînés virent sa ruse et l'imitèrent !
Après avoir bu et mangé, on se mit à danser. Vassilissa la Sage prit le prince
Ivan par la main et le conduisit au milieu de la salle. Elle dansa, dansa, tourna,
tourna, et tout le monde s'émerveilla.
Un geste de sa main gauche, et un lac apparut.
Un geste de sa main droite, des cygnes blancs nagèrent.
Le roi, ses invités, tous furent enchantés. Puis les épouses des fils aînés se
mirent elles aussi à danser: un geste de la main gauche, et le vin jaillit
de leur manche pour éclabousser les pauvres invités.
Un geste de la main droite, et de leur manche s'échappèrent les os;
l'un d'eux atterrit en plein dans l'œil du roi. Celui-ci, courroucé, chassa
ses deux belles-filles.Pendant ce temps, le prince Ivan s'en était allé
discrètement; chez lui, il retrouva la peau de grenouille et la brûla.
Une fois rentrée, Vassilissa la Sage se mit à chercher la peau de grenouille,
mais elle ne put la trouver. Affligée, désespérée, elle s'assit sur un banc et
déclara au prince Ivan :
«Hélas, hélas, prince Ivan, qu'as-tu fait! Si tu avais attendu encore trois jours,
j'aurais été à toi pour toujours, mais maintenant je dois te dire adieu. Pour me
retrouver il te faudra aller au-delà des mers et des terres, chez Kochtchéi l'Immortel.»
Vassilissa la Sage se transforma en un coucou gris et s'envola par la fenêtre.
Le prince Ivan pleura longtemps, puis il s'inclina vers le Nord, l'Occident,
le Sud et l'Orient et partit droit devant lui pour retrouver son épouse
Vassilissa la Sage. Alla-t-il loin, bien loin ou très près, marcha-t-il longtemps,
bien longtemps ou un bref moment... ses bottes étaient toutes usées,
sa tunique déchirée, sa toque rongée par les pluies.
Il rencontra alors un petit vieux chargé d'ans.
«Bonjour, brave jeune homme! Que cherches-tu et où vas-tu?»
Le prince Ivan lui raconta ses malheurs. Le petit vieux lui dit alors:
«Ah, prince Ivan, pourquoi as-tu brûlé la peau de grenouille? Ce n'est pas toi
qui la lui avais mise, ce n'était pas à toi de l'ôter. Vassilissa la Sage est maligne,
sa sagesse est plus grande encore que celle de son père. Celui-ci s'en est
vexé et il l'a condamnée à être grenouille trois années durant. Qu'y faire!
Prends la pelote que voici et où elle roulera, hardiment suis-la.»
Le prince Ivan remercia le petit vieux et suivit la pelote. Et la pelote de rouler,
et le prince de marcher. En pleine campagne, il rencontra un ours;
il le visa et voulut le tuer. Mais l'ours soudain se mit à parler:
«Ne me tue pas, prince Ivan, je te serai utile un jour.»
Le prince Ivan eut pitié de l'ours et ne le tua pas. Il continua son chemin.
Soudain que vit-il?... Un canard sauvage qui volait vers lui. Il le visa. Mais le
canard se mit à parler et lui dit:
«Ne me tue pas, prince Ivan, je te serai utile un jour.»
Le prince Ivan eut pitié du canard sauvage et continua son chemin.
Soudain voilà qu'accourut un lièvre. Le prince Ivan s'apprête à lui décocher
une flèche, mais le lièvre se mit à parler et lui dit :
«Ne me tue pas, prince Ivan, je te serai utile un jour.»
Ivan eut pitié du lièvre et continua son chemin. Il arriva au bord de la mer
bleue et vit un brochet sur le sable ; celui-ci respirait à peine et lui dit :
«Oh, prince Ivan, aie pitié de moi, rejette-moi dans la mer bleue!»
Il rejeta le brochet à la mer et continua de marcher sur le rivage.
Longtemps, longtemps ou un bref moment... La pelote continua de rouler
et l'emmena dans une forêt. Là se dressait une isba montée sur des
pattes de poulet et qui ne cessait de tourner.
«Isba, petite isba, reprends ta place, celle qui t'a été donnée: tourne le dos à
la forêt et tourne vers moi ton entrée.»
La petite isba tourna le dos à la forêt et vers Ivan son entrée. Le prince Ivan
entra et que vit-il?... Sur le poêle, sur la neuvième brique, était couchée la sorcière
Baba-Yaga : ses énormes dents acérées traînaient jusqu'au plancher, son nez
crochu et démesuré montait jusqu'au plafond !
«Que me veux-tu, bon jeune homme? Accomplis-tu un haut fait, ou fuis-tu
quelque méfait?»
«Eh là! La vieille, donne-moi à boire, nourris-moi, prépare-moi un bain, et ensuite
tu me questionneras!»
Baba-Yaga lui prépara un bain, lui donna à manger, puis le mit au lit ;
alors le prince Ivan lui raconta qu'il cherchait son épouse Vassilissa la Sage.
«Je sais, je sais, dit Baba-Yaga , ton épouse est chez Kochtchéi l'Immortel.
La retrouver sera compliqué, tuer Kochtchéi n'est pas chose aisée: sa mort
est au bout d'une aiguille, cette aiguille est dans un œuf, cet œuf est dans une cane,
cette cane est dans un lièvre, ce lièvre est dans un coffre de pierre, ce coffre
est sur un très haut chêne, et ce chêne, Kochtchéi l'Immortel le garde comme
la prunelle de ses yeux. »
Le prince Ivan passa la nuit chez la sorcière Baba-Yaga ; le lendemain matin,
elle lui expliqua où se trouvait le grand chêne.
Marcha-t-il longtemps, longtemps ou un bref moment..., enfin le prince Ivan
arriva en un lieu où il vit un grand chêne qui murmurait dans le vent, et sur
le chêne un coffre de pierre fort difficile à atteindre.
Soudain, venu l'on ne sait d'où, arriva un ours qui déracina le grand chêne.
Le coffre tomba et se brisa. Un lièvre bondit du coffre et s'enfuit à toute allure.
Un autre lièvre bondit à sa poursuite, le rattrapa et le mit en pièces.
Une cane sortit du lièvre et s'envola haut, très haut dans le ciel. Mais un
canard sauvage s'élança et frappa la cane qui laissa alors tomber un œuf,
et l'œuf se perdit dans la mer bleue...
Le prince Ivan se mit à pleurer amèrement:
comment retrouver un œuf dans la mer ! Mais un brochet s'approchait du
rivage, l'œuf entre les dents. Le prince Ivan cassa l'œuf et en sortit l'aiguille
dont il brisa la pointe. Il la brisa, et Kochtchéi l'Immortel se démena et
se débattit. Mais il eut beau se démener, le prince Ivan parvint à ses fins.
Ainsi mourut Kochtchéi.
Le prince Ivan pénétra dans le palais blanc de Kochtchéi.
Vassilissa la Sage accourut vers lui et embrassa ses lèvres de miel.
Le prince Ivan et Vassilissa la Sage s'en revinrent chez eux, où ils vécurent
longtemps et furent très heureux.
D'être là encore...Je ne sais pas ce que vous en pensez mais personnellement,
ne connaissant pas ce conte , je me suis laissée emporter par sa magie.
Maintenant que nous connaissons l'histoire de Reine-Grenouille,
que pensez-vous de l'idée de Fabienne ?
Si vous voulez la faire vôtre, c'est à dire :
réaliser la Reine-Grenouille...en imprimant le conte
afin de l'offrir en cadeau de naissance ou même à petit plus grand !!!
Fabienne m'a envoyé le PDF ( en allemand mais avec des images pas à pas
en gros plan très facile à comprendre)
Ce sera avec plaisir que je vous les enverrais
Si vous êtes abonnée à ma newsletter bien entendu
Encore merci Fabienne, tu m'as offert un bien beau moment de
douceur ce matin..
A certaines d'entre vous aussi peut-être ????
49 commentaires -
Les consignes du mois:
Inclure :
- un motif au crochet : une couronne
(tutoriel disponible dans mon carnet)
- au moins 5 sortes de fils
- un thème : " Noël "
- une artiste d'inspiration : Natthur
une oeuvre : Féérie
Pour ce dernier mois de l'année, j'ai tenté de reproduire au crochet
L' illustration de Natthur, intitulée "Féérie" , représentant la femme à l'enfant
proposée Mamita dans ses directives pour décembre.Le thème Noël
est représenté par le sapin, le Père Noël, le renne et le paquet cadeau
( le renne est muni de petites lampes et s'éclaire ainsi la nuit )
Le fond du paysage hivernal est dans des tons blanc, gris bleuté,
vert pâle pour évoquer un temps neigeux
Un ange vient carillonner pour annoncer la naissance
A terre repose le panier-berceau garni de paille que le rennedu Père Noël vient réchauffer de son souffle.
Quelques étoiles d'argent illuminent le ciel alors que le soleil rougeoie encore.
Ce tableau termine le défi de réaliser "Mon année en liberté"Ce challenge était l'initiative de Mamita que je remercie de
sa gentillesse et de sa motivation.
Pour voir les autres créations des inscrites à ce défi vous pouvez
vous rendre ici: crocheter en liberté.
Je termine ce billet en souhaitant une bonne fête aux :
Lucie, Lucette, Aurore et Jocelyne
Bonne journée ensoleillée à vous toutes
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