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Par pipiou13 le 19 Juillet 2015 à 12:04
Je me suis inscrite à "La ronde des toutous" proposée par Careli
mais j'avais déjà parlé de notre petit chien en 2010 ici : Mon caniche
( papa : caniche Toy et maman Bichon )
Soyez indulgentes car ce sont des photos de photos que je vous présente
( panne de scanner )
Je pense que je vais la parole à l' intéressé ....
**********************
Bonjour les pipiounettes.
Comme vous le voyez,je n'étais pas bien grand à 3 mois.
Haut comme un pot de fleurs ! Je suis né en 1987.
Mes maîtres ont choisi de m'appeler Whisky à cause de ma couleur
A cette époque nous habitions en appartement ce qui me permettait de
rencontrer mon papa au gré de promenades . Dès que j'aboyais pour lui faire
la fête, il se détournait.Il était jaloux m'a-t-on dit !
Lorsque j'ai eu l'âge requis, je suis allé me faire toiletter.Vous n'allez pas le croire
mais ma maîtresse ne m'a pas reconnu ! Elle me cherchait des yeux alors que
je frétillais de contentement de la retrouver !
Bien sûr, j'ai compris lorsque je suis passé devant une glace !
C'est pas Whisky mais Vodka qu'il aurait fallu me nommer..
J'étais devenu tout blanc !!
Dans ce temps là , nous avions une caravane et nous allions souvent en
vacances sur l'île d'Oléron .J'aimais bien regarder défiler le paysage.
Et puis je gardais un œil sur mes maîtres !
Le sable ? J'avais HORREUR de ça ! Mon maître m'emmener patauger
dans les petites vagues mais je lui faisais vite défaut pour rejoindre ma maîtresse ,
bien à l'abri du parasol sur un drap de bain !!
Imaginez : à chaque retour de plage je devais prendre une douche pour éliminer
le sable qui s'incrustait dans mes poils.je n'arrêtais pas de me gratter et
de m'ébrouer
par contre parlez moi d'une petite bronzette , sur un oreiller moelleux,
papattes en rond. Là j'étais toujours partant et je bronzais !!!
Mais le bronzage ça ne dure pas !
L'été nous avions la visite des petits-enfants.
On poussait la table pour nous laisser de l'espace
Je leur prenais leurs doudous pour les déposer ailleurs et dès qu'ils s'approchaient
pour le ramasser,je le transportais un peu plus loin..
Ils jetaient une balle ? Je la leur ramenais !
pour voir qui se lasserait le premier ....et ce n'était jamais moi !
Qu'est-ce que j'ai pu rire ces jours là !.
Comme je surveillais ma ligne, donc mon alimentation, ma maîtresse me
ramenait des petits pots de carottes qu'elle mélangeait au riz
( elle travaillait chez Blédina)
N'empêche qu'au lieu de se marrer ce jour là, elle aurait mieux fait de
me donner une paille !!
Je dois avouer que la maison était bonne . J'avais le gite et le couvert .
On m'emmenait en vacances.J'avais des câlins...Il fallait aussi que j'aide
à la maison, car nous avions déménagé .A Pipiouland ! J'ai payé de ma
personne pour défricher le terrain, vous le voyez
Il a fallu aussi dessiner les parterres.
Heureusement que j'étais là !
J'aimais bien être au dehors sauf quand il neigeait !
J'étais d'accord pour aider à faire un bonhomme de neige..
Là où se trouve le petit bassin maintenant..
Mais je rentrais en quatrième vitesse pour me mettre les pattes au chaud !
Comme vous le voyez ma vie de chien se déroulait cahincaha .
Lors de grands évènements ( mariage) je devais me mettre en habit :
nœud pap SVP !
tout comme à Noël !
Le matin j'étais impatient d'aller chercher mon cadeau au pied du sapin .
Et croyez moi, je me trompais rarement : j'avais du nez !
J'avais aussi un bon copain.Il s'appelait Fripouille
Nos retrouvailles étaient toujours chaleureuses
Que de parties nous avons fait.
On nous appelait les "Black et White" !!
Des fois ça se terminait mal parce que si je n'aimais pas le sable et la neige,
j'aimais bien galvauder dans les flaques..Je devais attendre sur la terrasse
que l'un ou l'autre vienne me laver les pattes.Je me faisais tout petit.
Je regardais ailleurs en attendant que ça se passe. Je me faisais crier...
mes maîtres m'appelaient Clochard !!
Et un jour, je suis tombé malade ( sur cette photo, je faisais semblant)
Mon petit cœur a eu des ratés.
Ils ont tout fait pour me garder encore un peu mes maîtres
Pendant 3 ans ils m'ont donné mes cachets nuit et jour
Ils ont fait venir un toiletteur à domicile pour me dé-stresser
Celui-là, je l'aimais pas !
Il me mettait une muselière comme si j'étais un Pitbull !
Mais j'avais de la ressource !
Dès qu'il me lâchait je filais me rouler dans la pelouse !
Et à mon allure,il voyait que j'étais de mauvais poil !
C'est à cette époque là que "L'Ordinateur" a fait son entrée à la maison
Je soutenais ma maîtresse dans son apprentissage.
Je devais guider sa main et ce ..pendant des heures !
Je m'endormais parfois devant l'écran ! J'y pense.. C'est un peu grâce
à moi que vous êtes assises devant le vôtre pour la lire !
J'étais vraiment un membre de la famille... mon maître me laissait même
décider du programme télé le soir ..mais ma vue commençait à baisser !
J'ai vécu encore 3 ans malgré mes problèmes cardiaques.
Je suis parti sous d'autres cieux en 1998. Mes maîtres ne m'ont pas
remplacé. J'ai été leur "chien unique"
Au jardin d'Eden je suis devenu leur ange gardien .
Lorsqu'ils rencontrent un
Caniche-Toy blanc, je les vois qui s'arrêtent : Ils pensent à moi...
39 commentaires -
Par pipiou13 le 16 Juillet 2015 à 14:54
Tout est dit dans ce titre...
mais je vous laisse voir les dégâts laissés par la canicule .
(clic sur image)
Dès l'ouverture du portail :
Certaines branches du tamaris...de 20 ans, se sont inclinées sous les rayons
brûlants.
La pelouse....n'aura pas la visite de la tondeuse de sitôt :
La branche est tombée du bouleau blanc qui garde pourtant encore fière allure.
les arums:
les asters
L'hortensia macrophylla :
C'était une digitale et une astilbe :
Les feuillages des rosiers sont restés vert mais les roses sont grillées :
Nous sommes rentrés en fin d'après midi hier...
Ce matin à 6h30 la jardinière était au jardin...pour essayer de réparer
les dégâts. Certains végétaux, bien qu’affaissés et tout recroquevillés, restent
encore tendres et verts. Armée de mon sécateur et de ma cisaille j'ai
commencé à couper et tailler les fleurs fanées, ainsi que les branches desséchées .
Les potées sont déplacées sous les ombrages...
J'ai aussi arrosé un peu avec l'eau du puits et des tonnes.
Nous n'avons pas encore l'interdiction d'arroser mais la canicule reprend..
Il est 7 h 30
.... 16 juillet naissant, le soleil déploie ses rayons dorés .
Tels des langues de feu, ils vont encore brûler et dessécher le petit jardin...
La météo nous annonce 40°...mais en plein soleil nous
dépasserons cette température.J'ai tendu des voiles d'ombrage
sur certaines plantes exposées..
Vivement qu'il pleuve !
29 commentaires -
Par pipiou13 le 3 Juin 2015 à 09:32
C'est ce que doit se dire ce chérubin dans son hamac
Je l'ai installé tout au fond du jardin..
Là où le rêveur vient se recueillir...
Sous l'ombrage du seringat,du lilas et du noisetier...
26 commentaires -
Par pipiou13 le 26 Mai 2015 à 16:44
Tout est dit dans le titre.
Le 12 mai dernier Zomme me dit qu'il y a beaucoup d'allers et venues de
merles vers ce laurier sauce qui se trouve juste au coin de la véranda
On y remarque d'ailleurs un passage..
En effet, une merlette travaille à construire son nid
et je prend quelques photos ce qui ne semble pas du tout
la déranger.Elle doit être habituée à nos allées et venues.
Nous nous sommes absentés quelques jours et à notre retour :
on distingue Mme merle et un bec jaune.
J'observe de loin le va et vient des parents et vite..j'avance l'APN au jugé,
au dessus du nid afin de savoir combien d'oisillons sont nés :
Il y en a 4 ...
La nidification : (texte du Net )
La femelle construit le nid, et le mâle apporte des matériaux.Le nid est une coupe ouverte faite avec des herbes, brindilles, boue, mousse
et radicelles. Il est tapissé d'herbes plus fines.
La femelle dépose 3 à 6 œufs bleu-vert, tachetés de brun-roux.L'incubation dure environ deux semaines, assurée par la femelle.
Le mâle peut la remplacer pendant un court moment quand elle quitte le nid.
Assis dans notre fauteuil, nous voyons ce laurier et le ravitaillement
incessant des merles..
Mais, ce 22 mai, Zomme m'appelle du potager : viens avec l'APN..
Qu'a-t-il vu ?
Lui :
Enfin, il l'a entendu avant de le voir.Pas du tout près du laurier...
dans l'abri du C .Car..tapi par terre, derrière des vestiaires
Que faire ?
Alors là, un conseil : Ne faites pas ce que j'ai fait !!
Allez vite sur Internet...Il ne faut pas le toucher.Vous saurez tout ici
Conseils pour merle tombé du nid
Qu'avons nous fait ? Bien sûr, nous avons cherché où était son nid...
et nous avons vu celui-ci dans le rosier grimpant :
complétement chamboulé et inoccupé..Aux quatre vents..je ne pouvais
l'abandonner là me suis-je dit..Et pourquoi pas le déposer dans le nid
du laurier ? Ce que j'ai fait après m'être assurée qu'aucun des parents
n'étaient en nourrissage..Vite un clic.. Ils sont bien serrés !!
mais pas de doute, il s'agit bien d'un bébé merle : ils sont identiques..
Et c'est alors que je viens interroger Google..et que je découvre ma grosse erreur
Bien sûr, j'ai fait des recherches sur le Net, sur des forums , afin de savoir
si l'on pouvait déposer un oisillon dans un autre nid et si les parents d'adoption
allaient s'en occuper mais je suis sûrement la seule à l'avoir tenté !
Aucune réponse ! Et j'ai observé...observé...
Qu'allait faire les parents avec cet intrus dans leur nid ?
C'est le merle qui est arrivé le premier avec de la nourriture au bec.
Il entre bien vite et..ressort aussi vite, le bec vide.
Quelques minutes plus tard, voilà la merlette qui entre..
Ressort le bec vide mais au lieu de repartir aussi vite à la chasse aux
insectes, elle se pose sur une branche haute du catalpa et semble
bien agitée !!
On dit que le merle siffle, flûte, appelle ou babille.
Là... elle a tout fait en même temps . Une scène de ménage ?
Ses ailes tremblotaient de colère ou d'incompréhension...
J'étais mal à l'aise et...j'ai repris mon observation toute la soirée..
et même au delà ! J'ai attendu le coucher du soleil pour regarder furtivement
si la merlette était venue tenir chaud à sa couvée mais...personne n'est venu !
J'ai mal dormi ! je me reprochais ma maladresse mais que faire ?
En voulant sauver un oisillon, j'en avais condamné 4 !
Sitôt levée le lendemain, ma première action : regarder si la merlette
était sur le nid : elle n'y est pas ! Mais tout est calme dans le nid
pas un piaillement ne se fait entendre . Je vais et je viens dans la cuisine,
un œil sur le laurier et... Mr Merle arrive, le bec plein ...Il s'engouffre dans le
laurier , ressort et quelques minutes plus tard la merlette fait de même !
OUF ! je crie à Zomme : le petit merle est adopté !!
et j'en profite pour faire une photo : ils sont là tous les 5 bien serrés..
Voilà une suite heureuse . Et vous vous attendez au mot "FIN" ?
Ben non, c'est pas fini !!
L'après midi, Zomme...encore lui , m'appelle ...avec l'APN dit-il
Ah non !! je me dis : là plus de tentative de sauvetage !
Il me précède dans l'abri C.Car et me dit : - Regardes !
Je ne vois rien ; n'entends rien .Du doigt, il me montre le moteur de la pompe qui
alimente les réserves d'eau.Je ne vois toujours rien .Je me mets sur
la pointe des pieds et avec l'appareil à bout de bras, je clique et voilà
ce que je vois sur la photo :
un nid et trois petits merles, bien calmes ! C'est de ce nid, invisible au premier
coup d’œil ,qu'est tombé notre petit rescapé .
Dans un nid, il y avait maintenant 3 oisillons et 5 dans l'autre
Du coup je me suis informé de leur façon de vivre et de nidifier afin de savoir au cas où .
Toute la journée les vas et viens ont repris vers un nid et vers l'autre et ce matin, j'observe
côté laurier : rien ne bouge.Je vais pouvoir faire une photo afin de voir si les petits oisillons
profitent bien ...Et là :
Plus personne dans le nid !
Heureusement que j'ai fait des recherches sur Google où j'ai appris que
Les oisillons quittent leur nid très tôt, au bout de 10 à 19 jours , une semaine avant de
savoir voler : ils rampent hors du nid, se laissent tomber en voletant, et vont se mettre à
couvert à proximité. Ils seront encore nourris par leurs parents pendant trois semaines
après leur départ du nid et suivront les adultes.
Pendant la période où les petits sont nourris par leurs parents, ils apprendront
à choisir leur nourriture. À mesure que leur expérience et leur confiance
augmentent, ils commencent à s'aventurer plus avant dans le territoire parental.
Les jeunes finissent par prendre leur indépendance et s'envoler, toujours de
leur propre chef : ils ne sont jamais chassés par leurs parents.
Les jeunes seront à leur tour capables de se reproduire à un an, après avoirchoisi leur propre territoire. Si la femelle
commence une deuxième couvée, le mâle assurera seul le nourrissage des jeunes.
Une seconde couvée est en effet commune, la femelle réutilisant
le même nid si la première couvée a été couronnée de succès et
il peut ainsi y avoir jusqu'à 3 couvées par an, voire davantage.
Pensez-vous que cette merlette- là reviendra dans le laurier après sa mésaventure ?
J'ai de suite pensé que l'autre nid était vide lui aussi. Mais non, ils sont encore là
tous les 3 et pourtant déjà bien emplumés :
J'ai appris en surfant que l'espérance de vie d'un Merle noir est de 2,4 ans en
moyenne, ce qui inclut la mortalité infantile. Les Merles noirs dépassant leur première
année vivent 5 ans en moyenne, mais selon des résultats basés sur le marquage,
cette espèce peut atteindre un âge record .
Le plus vieil oiseau bagué connu a atteint l'âge de 20 ans et 3 mois.Le chant du Merle noir est considéré comme l'un des plus beaux chants d'oiseaux
d'Europe. Sa richesse de répertoire, ses variations mélodiques et ses capacités
d'improvisation distinguent le Merle noir européen de la plupart des autres oiseaux.
A voir:
et peut-être celle-ci :
33 commentaires -
Par pipiou13 le 22 Mai 2015 à 09:52
Colette ,femme de lettres a vécu à quelques 10 km d'ici..sur la commune
de VARETZ, en Corrèze . Des milliers de fleurs et de plantes se sont épanouies
sous sa plume ; elle savait, mieux que quiconque faire partager ses
expériences, ses sensations.
Les Jardins de Colette, ont été créés en 2007, dans le parc du château de
Castel-Novel, où elle vécut et où naquit son unique enfant Bel Gazou.
Ce qui m'amène à évoquer Colette ? Ce qu'elle écrit dans son recueil de
nouvelles "Fleurs et Pomone" :
Je me souviens d'une extraordinaire prodigalité d'iris, en mai...
Mille et mille iris, un massif d'azur avoisinant un massif jaune, un violet velouté
confronté à un mauve très pâle, iris noirs couleur de toile d'araignée,
iris blancs qui fleurent l'iris, iris bleus comme l'orage nocturne et
iris du Japon à larges langues...
J'ai fait quelques pas dans mon jardin et fait quelques clichés d'iris
en pensant à ce texte que Colette écrivit pendant son séjour en
Corrèze de 1911 à 1923
Celui- ci au dessus à un feuillage veiné de blanc que je n'ai jamais vu ailleurs...
Elle écrit aussi ...
« Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe
allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant
reçut un don vermeil »
« Le printemps est tendre, odorant, chargé de cognassiers en fleur, de lilas,
d’iris, d’arums, de roses, de glycines, de giroflées »
Photos prises au jardin de Pipiou...mai 2015
27 commentaires
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