-
Par pipiou13 le 25 Décembre 2010 à 06:19
Le 24 décembre, nous fêtons une naissance.
C'est un instant magique que la venue d'un bébé dans toutes les familles.
"Grand corps malade" a su mettre son attente, ses espoirs,
ses projets, son émotion...en chanson ici sur ces paroles :
T'es pas encore arrivé, avec ta mère on s'impatiente
Elle, elle commence à fatiguer et puis faut voir l'état de son ventre !
Paraît que tu te caches là-dessous, on communique à notre façon
Quand je te parle, tu donnes des coups, j'ai tes mouvements, tu as mes sons
Bah, ouais, ça nous pendait au nez, faire un enfant c'était de notre âge
Et puis à force de trop s'aimer, on laisse une trace de notre partage
T'es pas encore là mais déjà je vois beaucoup de choses différemment
Tu vas bousculer ma vie, définitivement
Je sais pas encore la tête que t'as mais déjà je te trouve beau gosse
Je voudrais t'avoir au creux de mon bras et caresser tes premières bosses
J'aimerais t'acheter ton premier jean et ta première paire de baskets
J'ai même envie de changer tes couches, enfin, ça, ça changera peut-être
Je peux pas encore tout te raconter, là, quand je te parle, ta mère écoute
Mais t'inquiète, dès que tu seras né, on aura nos secrets, tu t'en doutes
Je t'apprendrai même à faire des blagues et si jamais on se fait griller
Toi, tu diras que c'est de ma faute, moi, je dirai que c'est toi qui as eu l'idée
J'ai déjà la rage contre tes profs quand ils donneront trop de devoirs
Si t'as des mauvais points de conduite, ce sera pas vraiment un hasard
Je t'engueulerai quand même, pour la forme, mais au fond de moi, évidemment
Je serai de ton côté, définitivement
Je t'apprendrai à observer et à écouter les gens
Tu m'apprendras à m'inquiéter, j'espère que tu seras indulgent
Je t'enseignerai la prudence, tu m'apprendras l'incertitude
Tu m'apprendras les nuits blanches, je t'enseignerai la gratitude
Tu verras que parfois la vie c'est dur, j'essaierai pas de te le cacher
On se casse la gueule à coup sûr quand on apprend à marcher
J'aurai envie de te protéger, mais j'essaierai de pas être trop lourd
Je mettrai mon amour de fer dans une apparence de velours
Je te préviens : je fais mal la bouffe et je pourrai pas jouer au ballon
Mais je trouverai d'autres trucs à faire pour que tu sois fier de ton daron
Je serai un peu ton pote, un peu ton frère, mais pour me fâcher
Faudra que je sois un peu ton père quand je te dirai d'aller te coucher
T'es pas encore arrivé mais déjà qu'est-ce que je te kiffe
Dans mon petit quotidien, t'as changé tous mes objectifs
Avant de penser à quoi que ce soit, je penserai à toi ; tu vas clairement
Changer mon sens des priorités, définitivement
Alors, voilà, dépêche un peu, il reste trois mois à galérer
Tu dois être serré dans ton pieux, faudra que tu penses à t'aérer
Ici, y a plein de belles choses à voir, y a la montagne et y a la mer
Le Soleil, la Lune, les étoiles et puis les yeux de ta mère
Allez mon gars, dépêche un peu, j'ai envie d'entendre ta voix
On t'a même trouvé un prénom, si tu l'aimes pas, tant pis pour toi !
J'ai l'impression de rêver ; t'es la meilleure chose assurément
Qui me soit jamais arrivée, définitivement
J'ai l'impression de rêver ; t'es la meilleure chose assurément
Qui me soit jamais arrivée
58 commentaires -
Par pipiou13 le 4 Octobre 2010 à 04:18
A l'école j'apprenais de jolies récitations comme celle-ci
de Théophile Gauthier.
Je les copiais sur un cahier à carreaux comme celui-là en écrivant à la
plume et à l'encre violette. Sur la couverture du cahier, au dos...il y avait
les tables de multiplication
Parfois, la maîtresse nous demandait d'illustrer la poésie ... ainsi
Ce cahier-là n'est pas le mien . Je l'ai acheté lorsque je suis allée visiter le
village du Bournat, à deux pas : en Dordogne. Ce village, reconstitué à l'ancienne
nous fait revivre les émotions d'un village de 1900.
J'y ai acheté cahier, porte-plume et plumes et ce cahier de récitations
réveillent tant de souvenirs d'enfance et d'odeurs...pas si enfouies !!
C'est en voyant se réunir les hirondelles
...que l'envie m'est venue de parler d'elles
Je n'aurais pû aussi bien les "croquer"
..... que le Grand Théophile Gauthier.
68 commentaires -
Par pipiou13 le 9 Mars 2010 à 14:09
Ben voilà ! Je suis littéralement « tombée » sur cette image !Tu sais comme j’aime donner la parole aux petits amis du jardin !
Tu vas me dire qu’un perroquet en Corrèze…ce n’est pas banal …
Hé Hé Hé ! Ça peut arriver…une cage ouverte par inadvertance…par exemple…Quand j’ai vu ce cliché, j’ai pensé…Si Si ! Et j’ai brodé une histoire…
Ce chat…est un chat de gouttière, sans abri, sans maître !
Il a décidé de vivre sa vie en SDF..Les coussins, les croquettes…trop peu pour lui !
Il veut voir le monde : Vivre sa vie comme il l’entend !
Chaparder à droite…à gauche…et …pas vu ! Pas prisIl est un peu le « clochard » de l’histoire !
Ce perroquet ? D’abord c’est une fille ! Une perroquette !!
Elle a été rapportée sur un paquebot de croisière par une famille de
Bourgeois qui ne savaient rien refuser à leur progéniture !
Au début tout allait bien ! Tout le monde venait autour de la cage !
Et oui ! Ils l’avaient enfermée ! Chaque fois que l’un d’eux passait c’était pareil –
Allez : dis bonjour COCO ! Parle ! Dis : Entrez !La perroquette n’en peut plus ! Elle rêve aux grands espaces de
son Amazonie natale ! Elle est habituée à voler en bande et vit en couple
normalement ! Ici elle ne peut même pas déployer ses ailes !
Elle est emprisonnée !Aussi, ce matin, la porte de sa geôle étant mal refermée, elle la pousse
avec son bec et hop ! La fenêtre est ouverte, elle se lance !
Après quelques battements d’ailes un peu difficile - c’est qu’elle n’a pas
volé depuis…pas mal de temps – Elle recouvre sa liberté !
Mais où sont ses palmiers ?
Et cette végétation luxuriante à laquelle est habituée ?Elle cherche…Elle vole…vole…s’épuise…Bientôt, elle doit se poser car ses
ailes sont toute endolorie ! Et puis, il ne fait pas bien chaud ici !Mais…qu’est-ce donc que ce tas de poils tout chaud ? se dit-elle.
Et puis cette « musique » qui s’en échappe ! Un ronronnement bien rassurant !!
Mr Chat (c’est lui) ouvre un œil et voit ce bel oiseau coloré
comme pour un carnaval !- Mais… Quel impudent ! Quel inconscient ! Il vient se jeter dans
la gueule du loup ! se dit le chatL a perroquette, rassurée par les battements du cœur de « clochard »
se presse contre ses flancs, en quête de protection et de chaleur!Mr chat, séduit par les couleurs et ému de la confiance de ce bel oiseau,
n’ose plus ouvrir les yeux, aussi ….A toi d’imaginer la suite, petit Caliméro…
10 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique