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     Le 24 décembre, nous fêtons une naissance.

     

     

     

     

     C'est un instant magique que la venue d'un bébé dans toutes les  familles.

     

    "Grand corps malade" a su mettre son attente, ses espoirs,

     

    ses projets, son émotion...en chanson   ici    sur ces  paroles :

     

     

     

     

    T'es pas encore arrivé, avec ta mère on s'impatiente

    Elle, elle commence à fatiguer et puis faut voir l'état de son ventre !

    Paraît que tu te caches là-dessous, on communique à notre façon

    Quand je te parle, tu donnes des coups, j'ai tes mouvements, tu as mes sons

     

    Bah, ouais, ça nous pendait au nez, faire un enfant c'était de notre âge

    Et puis à force de trop s'aimer, on laisse une trace de notre partage

    T'es pas encore là mais déjà je vois beaucoup de choses différemment

    Tu vas bousculer ma vie, définitivement

     

    Je sais pas encore la tête que t'as mais déjà je te trouve beau gosse

    Je voudrais t'avoir au creux de mon bras et caresser tes premières bosses

    J'aimerais t'acheter ton premier jean et ta première paire de baskets

    J'ai même envie de changer tes couches, enfin, ça, ça changera peut-être

     

    Je peux pas encore tout te raconter, là, quand je te parle, ta mère écoute

    Mais t'inquiète, dès que tu seras né, on aura nos secrets, tu t'en doutes

    Je t'apprendrai même à faire des blagues et si jamais on se fait griller

    Toi, tu diras que c'est de ma faute, moi, je dirai que c'est toi qui as eu l'idée

     

    J'ai déjà la rage contre tes profs quand ils donneront trop de devoirs

    Si t'as des mauvais points de conduite, ce sera pas vraiment un hasard

    Je t'engueulerai quand même, pour la forme, mais au fond de moi, évidemment

    Je serai de ton côté, définitivement

     

    Je t'apprendrai à observer et à écouter les gens

    Tu m'apprendras à m'inquiéter, j'espère que tu seras indulgent

    Je t'enseignerai la prudence, tu m'apprendras l'incertitude

    Tu m'apprendras les nuits blanches, je t'enseignerai la gratitude

     

    Tu verras que parfois la vie c'est dur, j'essaierai pas de te le cacher

    On se casse la gueule à coup sûr quand on apprend à marcher

    J'aurai envie de te protéger, mais j'essaierai de pas être trop lourd

    Je mettrai mon amour de fer dans une apparence de velours

     

    Je te préviens : je fais mal la bouffe et je pourrai pas jouer au ballon

    Mais je trouverai d'autres trucs à faire pour que tu sois fier de ton daron

    Je serai un peu ton pote, un peu ton frère, mais pour me fâcher

    Faudra que je sois un peu ton père quand je te dirai d'aller te coucher

     

    T'es pas encore arrivé mais déjà qu'est-ce que je te kiffe

    Dans mon petit quotidien, t'as changé tous mes objectifs

    Avant de penser à quoi que ce soit, je penserai à toi ; tu vas clairement

    Changer mon sens des priorités, définitivement

     

    Alors, voilà, dépêche un peu, il reste trois mois à galérer

    Tu dois être serré dans ton pieux, faudra que tu penses à t'aérer

    Ici, y a plein de belles choses à voir, y a la montagne et y a la mer

    Le Soleil, la Lune, les étoiles et puis les yeux de ta mère

     

    Allez mon gars, dépêche un peu, j'ai envie d'entendre ta voix

    On t'a même trouvé un prénom, si tu l'aimes pas, tant pis pour toi !

    J'ai l'impression de rêver ; t'es la meilleure chose assurément

    Qui me soit jamais arrivée, définitivement

     

    J'ai l'impression de rêver ; t'es la meilleure chose assurément

    Qui  me soit jamais arrivée

     

     

     

     


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    A l'école j'apprenais de jolies récitations  comme celle-ci

     

    de Théophile Gauthier.

     

     

     

    récitation 

     

     Je les copiais sur un cahier à carreaux comme celui-là en écrivant à la

     

    plume et à l'encre violette. Sur la couverture du cahier, au dos...il y avait

     

    les tables de multiplication

     

    cahier-de-recitations--2-.jpg

     

     

     

      Parfois, la maîtresse nous demandait d'illustrer la poésie ... ainsi

     

     

     

    cahier de récitations

     

     

     Ce cahier-là n'est pas le mien . Je l'ai acheté lorsque je suis allée visiter le

     

    village du Bournat, à deux pas : en Dordogne. Ce village, reconstitué à l'ancienne

     

    nous fait revivre les émotions d'un village de 1900.

     

    J'y ai acheté cahier, porte-plume et plumes et ce cahier de récitations

     

    réveillent tant de souvenirs d'enfance et d'odeurs...pas si enfouies !!

     

     

    cahier-de-recitations--1-.jpg

     

     

    C'est en voyant se réunir les hirondelles

     

    ...que l'envie m'est venue de parler d'elles 

     

    Je n'aurais pû aussi bien les "croquer"

     

    ..... que le Grand Théophile Gauthier.

     

     

     

     


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  • chat-oiseau

    Ben voilà ! Je suis littéralement « tombée » sur cette image !

     

    Tu sais comme j’aime donner la parole aux petits amis du jardin !

    Tu vas me dire qu’un perroquet en Corrèze…ce n’est pas banal …

    Hé Hé Hé ! Ça peut arriver…une cage ouverte par inadvertance…par exemple…

    Quand j’ai vu ce cliché, j’ai pensé…Si Si ! Et j’ai brodé une histoire…

    Ce chat…est un chat de gouttière, sans abri, sans maître !

    Il a décidé de vivre sa vie en SDF..Les coussins, les croquettes…trop peu pour lui !

    Il veut voir le monde : Vivre sa vie comme il l’entend !

    Chaparder à droite…à gauche…et …pas vu ! Pas pris

    Il est un peu le « clochard » de l’histoire !

     

    Ce perroquet ? D’abord c’est une fille ! Une perroquette !!

     Elle a été rapportée sur un paquebot de croisière par une famille de

    Bourgeois qui ne savaient rien refuser à leur progéniture !

    Au début tout allait bien ! Tout le monde venait autour de la cage !

     Et oui ! Ils l’avaient enfermée ! Chaque fois que l’un d’eux passait c’était pareil  

    Allez : dis bonjour COCO ! Parle ! Dis : Entrez !

    La perroquette n’en peut plus ! Elle rêve aux grands espaces de

    son Amazonie natale ! Elle est habituée à voler en bande et vit en couple

    normalement ! Ici elle ne peut même pas déployer ses ailes !

     Elle est emprisonnée !

    Aussi, ce matin, la porte de sa geôle étant mal refermée, elle la pousse

    avec son bec et hop ! La fenêtre est ouverte, elle se lance !

    Après quelques battements d’ailes un peu difficile - c’est qu’elle n’a pas

     volé depuis…pas mal de temps – Elle recouvre sa liberté !

    Mais où sont ses palmiers ?

    Et cette végétation luxuriante à laquelle est habituée ?

    Elle cherche…Elle vole…vole…s’épuise…Bientôt, elle doit se poser car ses

    ailes sont toute endolorie ! Et puis, il ne fait pas bien chaud ici !

    Mais…qu’est-ce donc que ce tas de poils tout chaud ? se dit-elle.

    Et puis cette «  musique » qui s’en échappe ! Un ronronnement bien rassurant !!

    Mr Chat (c’est lui) ouvre un œil et voit ce bel oiseau  coloré

    comme pour un carnaval !

    - Mais… Quel impudent ! Quel inconscient ! Il vient se jeter dans

    la gueule du loup ! se dit le chat

    L a perroquette, rassurée par les battements du cœur de «  clochard »

     se presse contre ses flancs, en quête de protection et de chaleur!

    Mr chat, séduit par les couleurs et ému de la confiance de ce bel oiseau,

    n’ose plus ouvrir les yeux, aussi ….

    Animaux 

    A toi d’imaginer la suite, petit Caliméro…

     


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