Je vous ai laissé un peu respirer avant de reprendre l'évocation de souvenirs

de notre enfance

Le sujet évoqué aujourd'hui m'a été soufflé par Martine qui m'a

laissé ce commentaire:

 

 

 

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En temps que seconde d'une fratrie de 11 enfants, il y a eu des naissances

à la maison et ...en ce temps là : 

Voilà ce que j'en écrivais en 1990

 

 j'avais posé mon baigneur au cœur d'un gros chou vert au jardin

 

******************* 

Pour toutes les naissances, Maman restait à la maison

(sauf pour l'une d'elles qui s'annonçait difficile)

Lorsque le moment arrivait, on nous disait que le DR allait amener un

petit frère ou une petite sœur dans sa valise.

Je me remémore la scène : à genoux sur une chaise de paille placée

devant la fenêtre de cuisine, je guettais l'arrivée du docteur .

Au fil des ans ,les petites têtes se multipliaient derrière les carreaux 

 

J'aimais beaucoup m'occuper des bébés et je n'en étais pas privée !

Ah ces emmaillotages, je m'en souviens encore

pour le haut:

1) brassière de finette enfilée dans une brassière de coton

Pour le bas :

on préparait le maillot à l'avance en superposant:

1) lange de laine

2) lange de coton

3) couche

4) couche en pointe doublée d'éponge

Après cela il fallait envelopper bébé ,sous les bras, en serrant sans trop

mais suffisamment pour que l'ensemble ne tombe pas au premier lever

Ce n'est pas fini

Maintenant c'est au tour de la pointe de cou qui doit soutenir la tête du

nouveau né afin qu'elle ne parte pas à l'arrière .Pointe nouée au dos

 et maintenant on ajoute la brassière de laine souvent tricotée avec amour.

Et lorsqu'on nourrit bébé on lui met un joli bavoir .

Ce modèle d'habillement a perduré jusqu'en 1967 date à laquelle j'ai eu mon

premier bébé.

Deux ans plus tard ,on leur a enfin laissé la liberté de gigoter.

Mais "les vieux" regardaient ça d'un œil sévère et suspicieux !

 

Je vous laisse la parole...

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cabanes !

Qu'elles soient perchées ,dans le pré voisin ou au fond du jardin

Faites par Papa, en famille  ou entre copains  de bric et de broc ,

je crois que tous les enfants de la campagne en ont fabriqué une .

Voilà quelques souvenirs partagés par Rolande et elle parle 

de la cabane construite "en ce temps là" 

 

 

 

 

 

Personnellement, je ne me souviens pas d'UNE cabane en particulier

mais de cabanes provisoires faites avec branchages, tissus cordes.

Ce sont les garçons qui étaient les bâtisseurs 

C'est qu'il y avait 8 garçons dans notre fratrie !

Donc, selon l'époque les cabanes étaient différentes 

Celle qui me reste le plus en mémoire ,les frangins l'avaient  construite en

bordure du petit bois qui jouxtait notre maison d'enfance dans l'Aisne.

Il fallait y grimper car elle était faite en haut d'un mur de briques rouges 

et je n'étais pas téméraire !

Pas de photos d'elle, à cette époque les photos étaient réservées

aux jours de fête.

 

Vous vous souvenez de votre cabane ?

 

 

 

Je termine avec un sourire

 La mère de Toto râle après son fils :

 - Tu es encore devant l'ordinateur !

 - J'ai essayé de me mettre derrière mais on voit moins bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vaste sujet aujourd'hui avec le thème de Noël 

Que de souvenirs sûrement totalement différents

 

Carole évoque et se souvient de sa première poupée

qu'elle n'attendait plus... 

 

 

 

 

Pour Véronique il s'agissait d'une poupée qui parle et qui marche

Un rêve que de nombreuses petites filles n'ont vu se réaliser

Mais Véronique évoque aussi ce sapin "immense" 

 

 

 

 

Lorsque nous sommes enfants nous voyons les choses en

proportion de notre "hauteur" et j'en ai eu la preuve  en 1993

Cette année là, nous nous trouvions dans mon village d'enfance.

J'avais écrit un poème, la même année "Mon enfance"

dans lequel, j'avais écrit ces mots

 

 "On traverse une cour qui mène à l’escalier

Où sur les larges marches, je cirais les souliers"

 

J'ai été surprise lorsque j'ai constaté que ces larges marches étaient en

fait toutes petites.

J'avais vu ça du haut de mes 5 ans et de ma petite taille

Mon souvenir le plus marquant concernant Noël, je vous l'ai

conté ici récemment .

Je dois juste ajouter que suite à la diffusion de mon article

de 2010 j'ai reçu un autre baigneur noir d'une amie virtuelle

Je la remercie de tout cœur si elle lit ces mots

 

Avez vous un souvenir d'enfance de Noël ?

 

 

 

 

 

les copinettes

 

Il va faire chaud ce dimanche  !!

 

Je pensais faire un article sur Noël et je me suis souvenu de celui-là,

bien en rapport avec les souvenirs d'enfance

Il date de mars 2015 mais je pense que les photos évoqueront

chez vous aussi quelques bons moments

 

Comme chaque année, dès que Mars pointe son nez, je m'arrête

 bien souvent, et je commence à réciter  'Mars qui rit malgré les

averses, prépare en secret le printemps...'

C'est cette poésie qui a guidé mon crochet pour ce scrumble.

 

En m'entendant Zomme sourit dans sa barbiche .....qu'il a rasé

depuis longtemps ! Il devine que , par la pensée ,j'ai retrouvé les bancs

de l'école de mes jeunes années

Que,par la pensée, je suis à Grugies dans l'Aisne...Toute jeunette !

( j'avais 11 ans lorsque nous avons déménagé) mais le mois de mars

m'y ramène..allez savoir pourquoi !

 

Vous vous dites sûrement : où veut en venir Pipiou ?

Aux souvenirs..

Tout ça parce que j'ai reçu récemment un PPS de ma grande sœur.

Ce PPS est simplement composé de photos en noir et blanc.

A son courriel, elle a joint ces quelques mots : que de souvenirs !

J'ai visionné..et j'ai eu à nouveau 10...15...20 ans selon l'objet

le paysage...la photo.

L'envie de partager avec vous m'est venue...Non pas

juste faire défiler des photos.. mais mettre des mots...raconter

une histoire...un souvenir  que l'un de ces clichés aura su éveiller et

nous ramener au présent..

 

Je l'avais fait...

 

Il y a 2 ou peut-être 3 ans, une blogueuse nous avait invité à raconter

le souvenir de Noël qui était le plus présent en notre mémoire.

 

Voilà le souvenir de Noël que j'avais raconté sur mon ancien blog :

et dont je me souviens encore ...63 ans après :

 

 

Je suis née en 1945 et le Père Noël à cette époque, n’avait pas beaucoup

de sous...  nous étions nombreux à la maison  !!!!

 

Ça me fait sourire lorsque j’entends les médias parler de familles nombreuses

  lorsque celles-ci se composent de 3 ou 4 enfants.

 

Pensez donc : Nous étions 11 frères et sœurs.

Une sacrée tablée...

 

Je suis la seconde  aussi je vous laisse imaginer les poupées

« expressives » que j’ai tenues dans mes bras, langées, baignées ,

nourries,câlinées !

 

 Qu’est- ce que je voulais vous dire ? Ah oui !

 

  En mars 1952, était né mon petit frère André qui était le 5ème enfant

de la fratrie.

  Il avait donc 9 mois en décembre.

A cette époque...Le Père Noël ne venait que lorsque tous les enfants étaient

endormis et nous trouvions les jouets au pied du sapin à notre réveil..

 

 Mon Noël de 1952.

 

J’avais donc 7 ans. Je croyais encore au Père Noël

  ( et j’y crois toujours  LOL) 

 j’avais demandé au Père Noël de m’apporter un baigneur.

  Je rêvais d’un baigneur, n'ayant rien de spécial, pas de vêtements

sophistiqués, ni d’accessoires .Un simple baigneur, tout potelé ! 

  Le matin de Noël, toute ensommeillée, mes yeux scrutent

   le pied du sapin. Père Noël m’avait-il entendue  ?

   Et là mon regard s’arrête sur un magnifique baigneur...tout noir.

  Je pense qu’à cette époque il était en celluloïd et sa peau brillait !

(image du net)

 

J’étais un peu déçue car, dans mes pensées, je devais assimiler le

  baigneur attendu  à mes petits frères ? mais j’étais tout de même 

 heureuse.

Mon baigneur semblait m’attendre, il me tendait les bras.

..Je le prends avec tendresse et je le serre contre ma poitrine

  Vite, je cours le montrer à maman qui est dans la cuisine.

Je tiens mon bébé à bout de bras :

  - Maman, regardes, le Père Noël m’a amené mon baigneur !

 

   Maman est en train de donner le biberon à André, qui, entendant

mes cris de joie se redresse, me regarde et voit mon poupon tout noir

et .....Il se met à hurler !

 

A crier tout rouge.!  Maman le tourne contre son épaule pour lui ôter la vue

  du baigneur noir en me grondant : Vas jouer ailleurs ! Tu fais peur à ton petit

  frère ! Cache-le !

   Et voilà !! je n'avais plus le droit de jouer prés de lui avec mon baigneur !

  Je devais me cacher de lui pour jouer . Ça m’a marqué !

 

 La preuve : 63 ans après, j’en parle encore. Et savez-vous qu’il y a

   quelques années, en 1995 ! J’ai trouvé Le baigneur dont j’avais rêvé.

 

Un baigneur « pareil à mes rêves», blanc, les yeux statiques, les cheveux en

  relief, tout plastique quoi et le voilà : je l’ai acheté. Il a fait la joie de ma

petite fille Manon lorsqu'elle venait à la maison.

Et vous savez quoi ? Il est toujours à Pipiouland....

 

  Il valait trois fois rien !

 Le père Noël…il faut toujours y croire !

 

***********************

 

Voilà..souvenir....souvenir..

 

Pour en revenir au PPS, il a ramené d'autres souvenirs à mes pensées.

Les photos suivantes,par exemple, me parlent !!!

 

 

 

 

Peut-être que l'une de celles ci va vous amener un sourire sur les lèvres...

éveiller votre mémoire...dites le moi...

 

 

 

C'était " De notre temps"

 

 

 

 

 

Je veux tout d'abord vous remercier pour votre accueil positif

et votre participation à cette catégorie d'articles

Je vois qu'il suffit d'un mot ou d'une anecdote soulevés par l'une d'entre

nous pour que s'éveille les souvenirs dans la pensée des autres

Je me demandais si l'évocation de souvenirs de notre enfance 

était une bonne idée .La fin du commentaire laissé par Rolande me

rassure un peu :

Je crois que je vais prendre goût à tes articles "souvenirs d'enfance".

c'est un pur plaisir de les lire ainsi que les souvenirs des Pipiounettes.

Ça promet de bons moments de partage à venir.

Je t'encourage avec enthousiasme à continuer.

 

Comme vous le voyez j'essaie de "fractionner" les sujets 

Je le fais d'après ceux que certaines ont évoqués.

Pour en rajouter sur "le lait" : vous rappelez-vous la distribution de bols

de lait chaud ?

Cette décision avait été prise en 1954 par Pierre Mendès France 

afin de lutter contre la dénutrition des enfants de l'après guerre

et aussi contre l'alcoolisme .

Si je n'ai pas été témoin d'adulte amateur de vin en train de savourer

un bol de lait, j'ai bien lutté contre MA dénutrition puisque je

 buvais les bols ( pas des verres) des copines qui n'aimaient pas le lait

 

Passons donc au sujet du jour qui est vaste !

Qui n'a pas un souvenir d'école ?

Même Zomme vient de m'interpeller en lisant au-dessus de mon épaule

le sujet du jour :

- Ah oui : la balle au chasseur ! on jouait dans la cour et le maître

participait volontiers à ce jeu

Il fumait la pipe et un jour la balle a cogné sa pipe, le maître y a laissé 2 dents !

 

Il ne me dit pas quelle a été la sanction !

Quant à moi (charité bien ordonnée ) je me souviens de la jolie chemise

jaune du "Père Gaillard" comme nous l'appelions.

Sa punition préférée était de nous faire conjuguer une phrase liée

à notre erreur ou bêtise et la phrase, à rallonge était explicite

Exemple pour un bavardage il aurait dit:

Tu m'conjugueras le verbe je ne dois pas parler en classe ,

le bavardage au travail de chacun etc..

Le petit plus est que lorsqu'il énonçait cette punition, il avait une

attitude de chef d'orchestre .Il commençait à parler sur un ton haut 

en descendant dans les graves pour faire chanter sa phrase

La règle pointant au bout des doigts, il faisait un mouvement de bas

en haut . Ce jour là ... la règle a emporté

la toile cirée qui protégeait la rainures de la table et les encriers .

Vous devinez la suite. Je revois la scène .

C'était comme un ralenti ! La toile cirée qui s'étire au dessus de la table

emportant l'encrier qui sort de son trou et s'élève.

L'encre qui sort en jet et qui  s'étale sur la belle chemise jaune.

Silence profond dans la classe ! Le maître regarde sa chemise,

devient tout rouge et prend la porte d'un pas appuyé qui résonne sur le plancher .

Son logement étant accolé à l'école communale, il est parti se changer.

Après quelques secondes, ce fût l'éclat de rire général. 

 

 

J'ai quitté l'école en 1959 donc cette photo doit dater de 58/59 car j'ai

l'air bien grande .Avec mon frère Edmond nous avons 1 an et demi de différence.

Nous étions donc souvent dans la même classe.

En ce temps là, nous faisions toute notre éducation dans la même école de village

Nous étions une trentaine par classe.

Je suis toujours admirative des connaissances qu'ont su nous transmettre

ces maîtres d'écoles !

 

Certains n'ont pas que des souvenirs heureux de leur période

scolaire

Voilà ce que nous confie  Simone dans un commentaire

 

 

 

Mais non, ce souvenir partagé ne m'ennuie pas du tout Simone et comme

je te l'ai répondu, il a éveillé aussi ma mémoire.

 

Et les punitions ?

Un jour, j'étais dans une autre classe, j'avais une maîtresse

Elle m'a donné un devoir à terminer avant de partir dîner.

Elle m'a oubliée dans la classe !

J'ai entendu tous les autres revenir et attendre

l'ouverture du portail .Maman était là, venue en vélo voir

pourquoi je n'étais pas rentrée manger

Ce jour là, j'ai mangé chez la maîtresse : un casse croûte et une pomme.

Et vous ? Ça vous parle ?