Nous reprenons au second jour de ballade
Cet après midi nous visitons la Maison De Colette à
SAINT SAUVEUR EN PUISAYE
"La maison était grande, coiffée d’un haut grenier", écrit Colette en préambule à
"La Maison de Claudine"
Je me suis régalée.
Tout d'abord par le romantisme du lieu mais aussi par l'écoute de notre
guide qui nous a transporté dans la vie de Colette avec passion et
force détails.
Femme très libre pour son temps, Colette est l’une des plus grands écrivains français
et un exemple dans l’émancipation et la libération de la femme au XXe siècle.
Voilà une photo de la façade de la maison, prise depuis le jardin de Colette
qui se trouve de l'autre côté de la route
donc photo du Net
A l'accueil, Léo s'installe et pose avec les poupées de doigts :
Les visites se font uniquement avec un guide
Nous sommes au bon endroit
Poussons le portail et allons à la rencontre de la plus célèbre des bourguignonnes :
l'écrivain Colette.
On devine aisément dans quelle pièce nous sommes :
Les fenêtres nous offrent une vue sur les jardins
pour un clic
suivi d'un clac
La table est mise et la vaisselle est une reproduction de la vaisselle d'origine
Les serviettes de table sont joliment brodées
Maison et jardins ont été fidèlement reconstitués d'après les textes de l'auteur
et les documents d'archives
Le mobilier permet de retrouver l'ambiance d'une maison bourgeoise à la
fin du XIXe siècle.
Je jette un coup d'œil vers les jardins dès que je passe devant une fenêtre
Les papiers peints ont été recréés à l’identique à l’aide de fragments d’époque
découverts sous les couches successives de peinture et de tapisserie.
Ici papier peint de style chinois
Les dorures sont visibles sous le halo lumineux de la lampe
Nous montons vers les chambres
et cabinet de toilette
Avant de sortir au jardin
j'ai apprécié les petites allées menant d'un point à l'autre
Nous voilà au jardin d'en bas où condiments et légumes alignés s’épanouissent
et le tronc de la glycine que Colette évoque ainsi :
Une forte grille de clôture, au fond, en bordure de la rue des Vignes, eût dû défendre
les deux jardins ; mais je n’ai jamais connu cette grille que tordue, arrachée au
ciment de son mur, emportée et brandie en l’air par les bras invincibles d’une glycine centenaire…
( La maison de Claudine )
Cette glycine est classée au patrimoine car plus que centenaire.
Terminons ce reportage par quelques mots de Colette:
«Et si tu arrivais, un jour d’été, dans mon pays, au fond d’un jardin que je
connais, si tu regardais bleuir, au lointain, une montagne ronde où les
cailloux, les papillons et les chardons se teignent du même azur mauve
et poussiéreux, tu m’oublierais, et tu t’assoirais là, pour n’en plus bouger
jusqu’au terme de ta vie. » (Colette, Les Vrilles de la vigne, 1908)
D'autres photos en diaporama sont visibles en cliquant sur ce lien
Autant vous dire que j'ai aimé marcher dans les pas de Colette dont
j'ai lu la série des "Claudine"
Il faudrait que je les recherche (dans ma bibliothèque) .
Ils me parleraient plus après avoir évoluer dans son univers.