En ce dernier dimanche d'avril...
Je n'aurais même pas besoin d'écrire mon petit billet
Images et mots sauraient traduire mes pensées...mon état d'esprit
J'ai beaucoup écrit sur la nature..les fleurs, les papillons et
les amis du jardin...
En visitant notre jardin, certains disent : il y a encore à y faire...
C'est vrai ! Nous n'avons pas de jardinier, nous avons fait des erreurs
d'implantation ! mais..notre jardin me ressemble.
Zomme épouse mes idées..parfois un peu trop romanesque !
Mais mon petit coin de France me plaît...tel qu'il est ! Avec ses points forts
et ses imperfections.
Il me ressemble ! Il a pris forme en 35 ans !!
Voilà mon premier bouquet de muguet,
cueilli ce matin même
La floraison superbe de l’azalée de Chine..
dont une fleur peut couvrir ma main
Les ancolies..qui se sèment à tout va..
Elles ont occupé tous les espaces des parterres
et forment un pointillé coloré parmi les feuillages des iris
des thlaspis...
Boules de neige et lilas emmêlent leurs ramures..à leur envie !
Une fleur de pissenlit attire l'attention parmi les fleurs des oxalis
La glycine va bientôt encore m'émouvoir avec ses lourdes grappes
odorantes... et réveillant mes 10 ans...
Le printemps est à son apogée.
Chaque année il m'émerveille et m'invite à la poésie , à l'observation , à l'écoute.
J'aimerais emprisonner en ma mémoire, les parfums de la terre , les chants des
oiseaux. Faire mien le dialogue des merles,immortaliser le délicatesse des
fleurs d'ancolies. Le printemps et son renouveau me fait prendre conscience
de notre fragilité.Je passerais des heures, assise , à écouter la nature.
Je partage avec vous mes images ainsi que mes pensées :
l' extrait d'un poème que j'ai écrit..il y a quelques temps
L’indiscrète
Dans la pénombre tiède, j’aime être l’indiscrète
Qui attend pour surprendre les histoires secrètes,
Les confidences amies que se font les oiseaux
Sous le couvert des feuilles, du creux de leurs berceaux.
Oui, j’aime à m’asseoir pour contempler Nature
La haie qui ceint nos terres nous protège, tel un mur,
Aussi, à l’intérieur, vivent libres et sereins
Tous les amis du ciel, joyaux de cet écrin.
Être là…observer…et pourtant me confondre
Quand l’astre est au zénith, escamotant les ombres,
Regarder voleter les papillons diaphanes
Qui mêlent leurs couleurs à celles des valérianes.
Faire le tour du jardin, aller à pas feutrés
Pour surprendre le lézard en train de folâtrer
Chaque fois m’étonner de sa robe turquoise
De son œil cerclé d’or sur sa tête guingoise.
Bonne journée les copinettes.